Ségolène Royal nous avait montré le résultat de stages intensifs au Jamel Comedy Club en Septembre dernier. Mais comme vous êtes des lecteurs intelligents et cultivés (puisque vous lisez mon blog), vous n'êtes sans savoir que les rois du domaine sont les américains.

La preuve en image :



John McCain est hilarant. Certes, ses textes sont sans doute écrits par une troupe de comique, mais :

- ceux-ci sont clairement plus doués que ceux de Ségolène
- ceux-ci sont également plus doués que ceux de Barack Obama (qui reste très drôle, notamment sur le coup du "Barack Steve Obama", contrairement à Ségolène qui est simplement pathétique)
- John McCain est un bien meilleur acteur que Barack Obama

Le seul qui leur arrive à la cheville en France, c'est notre cher président et ses talonnettes décomplexées.

De toute façon, Obama n'a pas besoin d'être drôle ou bon politique. Même s'il décrit cette qualité comme un défaut dans son discours-sketch, il est beau, et c'est tout ce qui compte...

Encore un bilan de santé de la pensée au pays des Lumières.

En France, l'esprit critique est poussé à ses sommets : la preuve, tout le monde aime Obama. C'est merveilleux. Il est noir, il est beau, et il est de gauche. Mais plus que, ça : il est l'espoir. Le grand messie. C'est lui, le sauveur qui va regonfler les Etats-Unis et donc le monde entier, qui va arrêter le bellicisme à outrance des américains et instaurer la paix jusqu'en Palestine, qui va stopper le terrorisme, qui va se réconcilier avec le vieux continent et surtout avec notre beau pays que les méchants réacs (néo)conservateurs comme McCain détestent tant. Libération l'aime. Sarkozy l'aime. Le Monde l'aime. Segolène l'aime (oui, vous allez me dire, elle aime tout le monde en ce moment..."Fra-ter-ni-té"). Le Figaro l'aime. Les artistes l'aiment. Les femmes l'aiment. Les bobos l'aiment. Les anti-américains l'aiment. Le Pen l'aime.
La France aime Obama.

Alors qu'en fait, Obama, il est nul (McCain aussi hein).

Enfin bon..

Sketch hilarant des Monty Pythons prouvant (s'il en est besoin) que la plus haute ("chiante") pensée n'est pas incompatible avec l'humour le plus "drôle"...voire qu'ils sont étroitement liés :